Dans un effort renouvelé pour éradiquer la corruption au sein du gouvernement, le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a apposé sa signature sur une législation révolutionnaire hier. Ce nouveau décret vise à encourager la dénonciation citoyenne des actes de corruption au sein des institutions publiques, tout en promettant des récompenses pour les informations confirmées.Le décret, qui avait été préalablement annoncé lors du conseil des ministres le 21 février 2024, a été officiellement ratifié le 14 mars 2024.
Cette mesure permet aux citoyens de signaler en toute confiance les comportements corrompus et autres infractions connexes, en s’adressant directement aux autorités compétentes et en fournissant des copies de leurs dénonciations au bureau du Président du Faso par tous les moyens possibles.Le processus de dénonciation exige que les allégations soient faites de manière sincère et honnête.
En cas de pratiques inappropriées, les plaintes doivent être adressées au supérieur direct de l’employé public concerné.Le décret stipule clairement que “les pratiques inappropriées comprennent toute violation des obligations professionnelles ou des règles éthiques par un employé public dans le cadre de ses fonctions”. Les dénonciations doivent être formulées par écrit, en détaillant les faits, les témoins potentiels, les dates, les lieux et tout autre élément pertinent.Si les accusations s’avèrent fondées, le dénonciateur est récompensé.
Cependant, en cas de fausses accusations malveillantes, des poursuites peuvent être engagées.Le président Traoré a débuté l’année avec la ferme promesse de mener une lutte sans merci contre la corruption. Il a régulièrement incité les fonctionnaires à accomplir avec diligence les tâches pour lesquelles ils sont rémunérés et à traiter les citoyens avec respect.
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